Point éco
Lundi dernier, mauvaise nouvelle pour la Grande Bretagne annonçant de mauvais chiffres sur les ventes de voitures neuves (-12,2% sur un an glissant octobre/octobre), une déclaration qui contribue à renforcer notre inquiétude post-Brexit. En effet, cette statistique est un bon indicateur de croissance pour les économies d’Outre-Manche et d’Outre-Atlantique. Officiellement, selon les professionnels du secteur, cette forte baisse a essentiellement touché les véhicules diesel, les consommateurs craignant que ce type de véhicule ne fasse l’objet d’une réglementation beaucoup plus stricte à l’avenir. De notre point de vue, ce sont les premiers signes marquant le début d’un vrai ralentissement de l’économie suite aux inquiétudes sur le Brexit. La tendance se confirmera d’ici quelques mois.
Au niveau des matières premières, cette semaine nous mettons l'accent sur le nickel. Et pour cause, le nickel a atteint son plus haut niveau depuis deux ans. Cette progression, qui a toutes les chances de durer, s’explique par la montée en puissance de la demande de véhicules électriques qui a eu pour conséquence immédiate une appréciation des composants métalliques des batteries, y compris le nickel par conséquent.
Au Moyen-Orient, tandis que le premier ministre libanais a démissionné, le Qatar est quant à lui toujours sous embargo. Mais c'est surtout l’Arabie Saoudite qui a beaucoup fait parler d’elle la semaine dernière. Le jeune prince héritier Mohammed Ben Salman s'est attaqué aux élites traditionnelles du royaume en les arrêtant. Onze princes, une trentaine de ministres, dont quatre en fonction, et d’autres hauts fonctionnaires tels que le chef de la garde nationale Miteb Ben Abdullah, ou encore le célèbre prince et milliardaire Walid Ben Talal, ont été arrêtés au nom de la lutte contre la corruption. Ce dernier est notamment propriétaire du George V à Paris et possède des participations dans Apple, Citi ou encore Twitter.
La volonté du prince héritier surnommé MBS est forte de tourner l’Arabie Saoudite vers l’ouverture pour rendre plus attractif son pays. Bien évidemment cela renforce également son pouvoir.
Le procureur général du Royaume a indiqué que les arrestations qui ont eu lieu le 4 novembre constituaient la phase 1 de la vague anti-corruption. D’autres arrestations sont donc visiblement à prévoir.
À très bientôt pour notre prochain point éco.
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