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Point éco – 16 octobre 2017

Publié le Publié dans Actualités

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"La Catalogne a gagné le droit d'être un Etat indépendant". C'est la phrase prononcée par le Président de la Generalitat mardi dernier au Parlement. L'absence de déclaration d'indépendance unilatérale a rassuré les marchés, d'autant plus que le gouvernement central propose une négociation. La situation n'est toujours pas réglée d'autant plus que les indépendantistes ne souhaitent négocier que sur les modalités de leur indépendance.

 

En France, le projet loi de finance (PLF) 2018 commence à être amendé, avec notamment la réforme de la taxation de l'épargne et du capital dont nous avons déjà largement évoqué le sujet chez C&B CONSEILS. Nous sommes très intéressés par le taux de croissance estimé par le gouvernement dans son budget qui sera de 1,7%. Ce taux souvent surestimé par nos hommes politiques pour leur permettre de présenter un budget dans les clous, nous semble cette fois-ci en ligne avec les attentes, voire légèrement en dessous. (Le FMI projetant 1,8% en 2018).

 

Aux États-Unis, D. Trump n'a toujours pas avancé sa réforme phare de la fiscalité. Par contre cette semaine, l'ALENA, l'alliance Canada, Etats-Unis Mexique s'est réunie pour une réunion de travail concernant un nouvel accord à Arlington, près de Washington. L'accord devrait être signé avant la fin de l'année, mais les propositions américaines ne plaisent pas du tout au Canada. A titre d'exemple, actuellement au moins 62,5 % des composants d'un véhicule doivent provenir d'Amérique du Nord pour profiter de tarifs douaniers préférentiels. Washington voudrait porter ce seuil à 85 %, avec une sous-clause de 50 % de composants venant spécifiquement des Etats-Unis.

 

Le Mexique, très fragilisé depuis l'élection de Donald Trump, tente tant bien que mal de s'allier avec le Canada. Le Mexique pourrait en cas d'échec lors des négociations, quitter l'ALENA, ce qui ne serait pas une catastrophe puisque les règles de l'OMC devraient se substituer.

 

Aux États-Unis toujours, le président Donald Trump, dans un violent réquisitoire contre l'Iran, a refusé ce vendredi de "certifier" l'accord historique de 2015. Il a renvoyé la balle dans le camp du Congrès américain, à qui il a "ordonné" de "combler les graves et nombreuses lacunes du texte".

 

À très bientôt pour notre prochain point éco.

 

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